Sens et Vie

Les étapes de la maturité du groupe

Les étapes de la « maturité Â» du groupe.

 

 

 

Les étapes du développement affectif d’un groupe.

 

Une réunion de personnes adultes, pouvant individuellement prétendre être « mûres Â» sur le plan affectif, ne constitue pas automatiquement un groupe affectivement mûr.

 

Au départ même, il n’y a pas encore de « groupe Â» proprement dit, quoiqu’il y ait des personnes siégeant ensemble. Le groupe se constitue et mûrit au cours d’un long travail interne par étapes. Ces étapes sont les suivantes :

 

Etape 1 : Etablissement de la sécurité dans la situation globale de l’être en groupe .

 

Avant même de chercher à connaître ses partenaires, chaque membre du groupe doit assurer une sécurité fondamentale contre un sentiment primordial d’insécurité proportionnel à l’incertitude de la situation et à sa crainte du groupe comme tel. De même que le « nouveau Â» qui débarque dans un groupe est plutôt inhibé et méfiant, de même tous les membres du groupe ont d’abord à « s’installer dans la situation Â» et à dépasser une première inhibition.

 

Etape 2 : Etablissement de la confiance inter-personnelle.

 

La relation et la communication se développent dans le but, ouvert ou caché, de se connaître. Evaluation du degré de sincérité et d’authenticité des « autres Â» (par rapport aux « masques Â» sociaux), nécessaires à la confiance, et permettant la spontanéité de chacun.

 

Etape 3 : Développement de la participation, ou, tout au moins d’un degré et d’une qualité de participation nécessaire et suffisante pour le fonctionnement du groupe. Ceci exige :

1.       la sécurité, la confiance et la spontanéité, déjà établies par les étapes antérieures ;

2.       Une connaissance et un ajustement des objectifs personnels respectifs ;

3.       enfin la conscience claire de la différence qu’il y a entre la participation comme coopération (travailler ensemble) et l’accord verbal, même unanime.

 

Etape 4 : Structuration autonome du groupe. Le groupe définit les rôles en son sein par rapport aux aptitudes de ses membres et examine le problème de sa propre structure interne.

 

Etape 5 : Autorégulation du fonctionnement du groupe. A cette étape, le groupe est capable de choisir ses procédures et ses voies pour atteindre ses objectifs. Il est capable de mesurer sa progression et de régler lui-même ses tensions éventuelles.

 

 

La participation croît avec le degré de maturité du groupe.

Le niveau, l’intensité et la fécondité des échanges sont relatifs au degré de « maturité Â» atteint par le groupe comme tel. Cette évolution est absolument indépendante du degré de maturité individuelle au quel chaque participant, se considérant isolément, peut prétendre.

 

C’est la participation qui assure la coopération et les échanges, et donc qui féconde le dynamisme latent du groupe. Cette participation n’existe que lorsque sont dépassés les problèmes posés par :

·         la définition des objectifs communs, fondements de la volonté d’être là ;

·         l’interconnaissance ;

·         la confiance mutuelle (au delà des masques sociaux) ;

·         la communication ( intercompréhension des messages émis, acceptation de chacun par chacun) ;

·         l’ajustement des objectifs et des attentes de chacun dans le groupe ;

·         l’égalité de droit des participants à participer.

 

La participation se réalise pleinement et se mesure par le nombre et la valeur des interactions.

 

 

 

 

 



13/12/2008
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