Ce qui nuit à une bonne communication
Ce qui nuit à une bonne communication.
1. Les jugements, critiques, reproches moralisants sur la personne.
(Ne pas confondre avec jugements de valeur sur les qualités auxquelles nous attachons de la valeur).
- Les interprétations, projections, évaluation :
Quand on prétend savoir ce que l’autre pense, veut, projette, cache.
Quand on prétend deviner ce qui se passe dans sa tête, dans son cœur, lui prêter des intentions cachées.
Quand on cherche à expliquer ce que l’autre a dit, a voulu dire, sans le lui demander.
- Le déni de responsabilité :
Le fatalisme fonctionnel : c’est pas ma faute, je suis comme ça ; c’est mon caractère, c’est mon fonctionnement, c’est plus fort que moi.
La pression sociale : « il faut …on doit …c’est comme ça … tout le monde le fait … » dans notre milieu …
Les injonctions des supérieurs (sous peine de désapprobation ou de sanction).
- Exprimer nos désirs sous forme d’exigences, avec menace de reproche, de punition. Le chantage.
- Les comparaisons sous forme de jugement dévalorisant.
- Les exagérations, les généralisations : « tous … aucun …toujours, jamais… »
- Ne pas prendre pour soi ce qui ne l’est pas (la distanciation) : « Il ne dira pas qu’il est agressé si l’attaque est dirigée sur des principes, des croyances ou des valeurs avec lesquelles il sympathise. Il saura se dissocier. »
- Prendre son point de vue pour le seul vrai, alors qu’il y a plusieurs manières d’envisager la vérité.
Prendre son point de vue pour le tout, alors que je ne perçois qu’une partie des choses.
Prendre sa vision des choses pour la réalité, alors que la réalité peut être perçue d’une autre manière, par une autre personne.