Quelques règles d'hygiène relationnelle
Quelques règles d’hygiène relationnelle.
1. Parler en « Je » : parler de son vécu, de ses expériences ; exprimer ses sentiments, son ressenti (sans parler des autres ou énoncer des généralités : « tout le monde fait comme ça … on a toujours fait ça …)
2. S’impliquer soi-même dans ce qu’on dit et être responsable de ses paroles, de ses sentiments et de son vécu. Etre prêt à se remettre en question soi-même et à être remis en cause par les autres. Etre prêt à changer.
3. Accepter inconditionnellement l’autre sans jugement de valeur ni sur sa personne, ni sur ses opinions. Ne pas vouloir le changer pour qu’il devienne ce que nous voudrions qu’il soit. Créer un climat de respect et de confiance mutuelle par l’acceptation de points de vue, de valeurs et de comportements qui nous sont étrangers.
4. Accepter qu’on ne peut pas changer l’autre : laisser à l’autre la liberté et le droit d’être comme cela lui convient et accepter que s’il veut changer cela vienne d’une prise de conscience qui lui est propre.
5. Pratiquer une saine estime de soi, de sa propre valeur : ne pas redouter les opinions des autres ou se laisser indûment influencer par elles et être prêt à s’exposer en parlant de soi. Renoncer à l’approbation de ceux qui prétendent nous aimer.
6. Ecouter l’autre : lui prêter une attention soutenue et patiente. Rester centré avec empathie sur sa personne. Lui permettre de s’exprimer le plus complètement possible de manière à ce qu’il puisse entendre lui-même ce qu’il a besoin de se préciser à lui-même. Lui montrer qu’on l’a vraiment entendu et compris en lui reflétant ses paroles et ses sentiments.
7. Ne pas prendre pour soi ce qui n’est pas pour soi : laisser aux autres ce qui leur appartient : leur jugement, leurs critiques, leur culpabilisation ou leur chantage : « ce que tu me dis n’est pas bon pour moi, je te le restitue. » « Je ne suis pas responsable des sentiments que tu exprimes, ces sentiments t’appartiennent, je te les laisse. »
8. Sortir de la victimisation : cesser de reprocher à l’autre d’être responsable de notre souffrance, de notre difficulté. Accepter de réaliser que notre souffrance vient d’un besoin insatisfait qui est en nous. L’autre peut être le facteur « déclenchant » de mon mal-être, mais c’est moi qui éprouve cette souffrance, et je ne peux considérer l’autre comme s’il en était coupable.