Sens et Vie

Lers dysfonctionnements de la communication

Les dysfonctionnements de la communication.

 

Chercher à exercer une influence directe sur autrui en le maintenant dans une position de dépendance (dominant) ou en acceptant une position de faiblesse (dominé).

 

Quatre phénomènes entretiennent les rapports dominants-dominés :

 

  1. L’injonction. « Tu dois Â», « tu devrais Â», « il faut que Â», non seulement sur des conduites ou des comportements, mais aussi sur des sentiments et des ressentis.

L’injonction que l’on se donne à soi-même : « Je dois Â», « il faut que je… Â» « je devrais Â», « j’aurais dû… Â».

 

 

  1. Les menaces, le chantage : « Si tu…ne fais pas ceci, cela … alors … Â». « Attention, tu vas avoir des difficultés … tu vas vers un échec … Â». « Dans ces conditions, je vais te quitter … Â».

 

  1. La dévalorisation, la disqualification : les jugements de valeur, les comparaisons les dépréciations.

Les disqualifications pratiquées sur soi-même : ce sont des doutes, des

dépréciations que nous nous adressons à nous-mêmes.

 

  1. La culpabilisation : vise à laisser croire à l’autre qu’il est responsable de notre malaise ou de notre souffrance.

L’auto culpabilisation : se sentir coupable de ne pas être à la hauteur des exigences, des résultats ou des buts que l’on s’était fixés à soi-même.

 

 

 

 

 

Les manifestations les plus banales de ces facteurs de dysfonctionnement :

 

1.       Parler des autres ou sur les autres, au lieu de parler à l’autre et de soi.

 

2.       Rester dans la généralisation sans entrer dans le concret, le précis et sans s’impliquer soi-même.

 

3.       Penser à la place de l’autre, lui attribuer des pensées, des intentions qui ne sont pas les siennes.

 

4.       Tenter d’infléchir le comportement d’autrui quand il ne correspond pas à nos attentes.

 

5.       Rester dans le monologue collectif où chacun enchaîne avec sa contribution personnelle à celle de l’autre par plaisir de dire quelque chose sans prêter véritablement attention à ce qui a été dit avant lui, et sans se préoccuper de savoir si ce qu’il dit est susceptible d’intéresser les autres.

 

6.       « Faire la causette Â» sans pratiquer une véritable écoute, pour remplir le vide et par peur du silence.

 

7.       Pratiquer une forme de communication d’informations impersonnelles et factuelles au lieu d’échanger sur le vécu affectif et le ressenti profond des participants.

 

 

 

 

 

 

 

 



06/12/2008
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