Les causes de dysfonctionnement dans un groupe
Les causes de dysfonctionnement dans un groupe.
Les tensions négatives ont pour origine l’anxiété ou le conflit, c’est à dire l’insécurité ou l’agressivité.
- Anxiété de la situation du groupe ici et maintenant.
- Insécurité des participants les uns vis à vis des autres.
- Anxiété par manque d’information claire sur les objectifs.
- Insécurité vis à vis de l’animateur.
- Hostilité à l’égard de l’animateur.
- Hostilité généralisée des participants entre eux.
- Scission en sous-groupes hostiles.
Quels que soient le type, l’objet ou l’objectif de la réunion ; quel que soit le moment où une tension négative se produit, il n’y a aucun autre moyen d’en sortir que de faire le diagnostic de la tension et d’en provoquer la prise de conscience par le groupe.
Le groupe devient vivant lorsque grandissent deux processus psychologiques fondamentaux corrélatifs :
La participation crée non seulement l’unité vivante du groupe, mais la valeur des produits du travail du groupe. Elle consiste non pas à rechercher l’unanimité ou l’accord des autres, mais d’abord à « se sentir membre » du groupe, co-responsable de ce qui s’y passe, impliqué dans ce qui s’y dit ou ce qui s’y fait.
Participer, c’est agir dans le groupe et pour le groupe, et c’est du même coup s’offrir à l’action du groupe sur soi.
Les interactions sont les « échanges » entre participants. L’interaction n’est pas seulement « entendre et répondre » ou « intervenir puis laisser la parole à d’autres », c’est se faire écouter et écouter de telle sorte que les idées de l’un et de l’autre évoluent par cette stimulation inter-personnelle, soit pour s’expliciter mieux, soit pour se compléter, soit pour se modifier, soit pour créer une idée nouvelle.
La quantité et la qualité des interactions mesurent directement la valeur du travail collectif d’un groupe.